Le berger de Savoie

Une race qui vient de chez moi
la race est en cours de "reconstruction" dans l'optique de la faire reconnaitre par la SCC prochainement et j'espere que ça aboutira parce que ça a l'air d'etre un super chien.



"Ils ne sont plus qu'une centaine dans le département. Les Bergers de Savoie disparaissent à force de croisements et d'apports de nouvelles races. L'urgence : sauver ce chien au caractère en or, au nom du patrimoine savoyard.
L'appel de Line Perrier, présidente de l'association du Berger de Savoie est clair. Cette ethno-sociologue de métier a rencontré le chien au cours de recherches sur les différentes races de vaches. Coup de foudre et réminiscence : « C'est le chien de mon enfance et j'ai constaté que je n'en n'avais plus vu depuis des années. Il disparaît, dans l'indifférence totale ».

On l'appelait le chien à vaches
On l'appelait le chien à vaches. Il veillait sur les troupeaux, ramenait les ruminants, les moutons et les chèvres à l'étable. Il devenait, le soir tombé, compagnon de soirée autour de l'âtre. Il appartenait aux Savoyards. Depuis tout temps, il était l'unique race du Dûché.
« La seconde guerre mondiale est arrivée, avec elle le berger allemand qui s'est installé dans les fermes » raconte Line Perrier.
Premiers croisements.
« Ensuite, l'attrait de nouvelles races, venues d'Angleterre notamment, a détourné les Savoyards de leurs chiens ». Le border collie, pour ne pas le nommer, devient un attrait, puis une mode. Il garde les troupeaux au détriment du berger de Savoie : « pour les chèvres et les moutons, il excelle parce qu'il mordille les pattes mais il stresse les vaches parce qu'il n'aboie pas pour prévenir de son arrivée. Imaginez un ruminant de 600 kilos qui prend peur !».
Ajoutés à ce phénomène, l'exode rural et l'électrification des clôtures qui remplacent peu à peu les chiens de troupeaux. Dans les années 80, le berger de Savoie commence à disparaître. En l'an 2000, il est en voie d'extinction.

Vers l'émergence d'une race "reconnue"
La difficulté, aujourd'hui, consiste à reconnaître un "vrai" Berger de Savoie d'un croisement. Et de recenser au plus précis le nombre de chiens et de chiennes reproductibles. Généticiens, vétérinaires et autres professionnels s'attèlent à la tâche, elle n'est pas aisée.
L'apport de races extérieures a favorisé les croisements "sauvages" et les propriétaires de bergers de Savoie ne sont pas toujours prêts à entrer dans les fichiers. Pourtant, il faudrait que l'association présente au moins une centaine de chiens correspondant au standard pour que la race soit enfin reconnue par la Fédération canine internationale.
Une tâche réalisable dans les années à venir. Si chacun y met du sien.
Line exprime ses sentiments : «Il faut que les autorités compétentes prennent conscience que nous avons besoin d'aide, notamment de subventions, pour continuer notre travail». Pour l'heure, Line Perrier continue, seule, à élever ses bergers et à en obtenir de belles et prometteuses portées. Mais elle a du mal à trouver acquéreur. « Ceux qui veulent des chiens n'hésitent pas à dépenser des fortunes en animalerie pour un coup de coeur. Mais ils se refusent à acheter un berger de Savoie parce qu'ils considèrent que je dois les donner. Mais comment faire ensuite pour nourrir, vacciner, soigner les autres ?» Line encourage ceux qui doutent encore : «Prenez un berger de Savoie, il ne vous décevra jamais !»
Il est vrai que sous ses airs de chien rustique, le berger de Savoie s'impose comme un animal de compagnie équilibré, joyeux et plein de vie.

POUR EN SAVOIR PLUS
Contact : 06 26 37 89 27. Line Perrier. Présidente de l'association du berger de Savoie."
source : http://www.rhonalpes-pme.com/animaux-une-race-de-chien-en-voie-de-disparition-le-berger-de-savoie-un-patrimoine-a-preserver-@/index.jspz?chaine=16&article=85834



source photos : http://www.milouchouchou.com/fiche_race.php?alpha=1005

Ah super idée Saké, et super race que le Berger de Savoie

J'attends avec impatience qu'il soit reconnu, enfin j'espère qu'il le sera un jour !

J'ai longtemps vécu en Savoie, et c'est vrai que la première fois qu'on m'a dit que le corniaud du voisin était un berger de savoie, j'ai bien rigolé (et le voisin aussi d'ailleurs) ! Et puis à bien regarder, c'était vrai que les bâtards de ferme, quand ils n'étaient pas croisés border-collie, avaient tous un petit air de famille...

Plus tard j'ai travaillé dans une SPA, et j'ai eu des contacts fréquents avec Line Perrier qui venait voir si les "bâtards" qui étaient derrière les barreaux n'étaient pas des purs savoyards, par hasard... Et il y en avait quelques uns d'ailleurs.
Elle avait réussi à me convaincre de garder chez moi un chiot en attendant qu'il soit adopté, pour lui éviter les barreaux (j'avais pas été trop dure à convaincre ). Il avait 6 mois, c'était une crème de chien ! Très intelligent et obéissant. Il est resté 1 mois chez moi puis est parti chez un agriculteur travailler sur des vaches. Il s'est vraiment révélé au troupeau, un super instinct, l'agriculteur était très satisfait !

J'en prendrais sûrement un, un jour, avec ou sans papiers... Mais je préférerais avec papiers, pour pouvoir montrer au monde ce qu'il vaut dans les autres disciplines que le troupeau (pistage, obé...) ! Les sans-papiers ne concourent pas dans les mêmes catégories que les chiens de race, il est donc actuellement considéré comme un bâtard...

un autre article qui precise les difficultés rencontrées pour la reconnaissance de la race



source : http://www.balladain.fr/static/journaux-pdf/balladain54.pdf

mon frere serait pret a en prendre un dans quelques temps.
je pense contacter Mme Perrier dans la semaine pour voir ses toutous

Super

Si tu vois ses chiens n'hésite pas à prendre plein de photos (et à nous les montrer ) !!